L’importance du suivi vétérinaire en zoothérapie
CHEZ ANI'NOMADE, UN RENDEZ-VOUS TOUTES LES 2 SEMAINES
La zoothérapie repose sur une évidence : pour prendre soin des personnes, il faut d’abord prendre soin des animaux.
Chez Ani’Nomade, nous avons fait de la santé animale une priorité absolue. Avec plus de 150 animaux de 17 espèces différentes, nous ne laissons rien au hasard.
C’est pourquoi nous avons choisi d’instaurer un suivi vétérinaire toutes les deux semaines. Ce choix peut sembler exigeant (et très couteux), mais il est le garant de notre éthique, de la qualité de nos interventions et du respect profond que nous portons à nos compagnons médiateurs.
Dans cet article, nous allons partager pourquoi ce suivi vétérinaire est si important, comment il s’organise au quotidien, et en quoi il s’inscrit au cœur de notre projet de médiation animale.
La santé animale, pilier de la médiation
Un animal médiateur n’est pas un simple outil. C’est un être vivant qui ressent, qui interagit, qui s’investit émotionnellement dans les rencontres. Pour qu’il puisse donner le meilleur de lui-même, il doit être en parfaite santé. Et n’oublions pas qu’avant de vouloir travailler avec eux, nous sommes des passionnés d’animaux.
Un suivi vétérinaire régulier permet de :
- Prévenir les maladies, grâce aux vaccinations et aux contrôles de routine,
- Assurer une alimentation adaptée, selon l’âge, l’espèce et les besoins spécifiques,
- Détecter précocement les signes de fatigue ou de douleur,
- Garantir la sécurité des publics, notamment en milieu hospitalier, où les règles d’hygiène sont strictes.
Ce suivi n’est donc pas un luxe, mais une condition essentielle de notre professionnalisme.
Pourquoi tous les 15 jours ?
Certaines associations choisissent un suivi vétérinaire annuel ou semestriel. Chez Ani’Nomade, nous avons voulu aller plus loin.
Nos animaux travaillent régulièrement, parfois dans des environnements sensibles comme les hôpitaux ou les maisons de retraite. Ils rencontrent des publics fragiles, immunodéprimés, vulnérables. Nous avons donc instauré un rythme bimensuel qui permet de réagir vite en cas de problème, et d’anticiper plutôt que de subir.
C’est aussi une façon de respecter le cycle de vie de chaque espèce : un alpaga n’a pas les mêmes besoins qu’un lapin, un chien ou un phasme. Le suivi vétérinaire personnalisé prend en compte cette diversité et nous aide à ajuster notre organisation.
Un engagement éthique et rassurant
Ce choix a aussi une portée symbolique. En ouvrant nos portes régulièrement au vétérinaire, nous envoyons un message clair : le bien-être animal est au cœur de notre éthique. Les bénévoles, les salariés, les familles et les institutions partenaires savent que nos animaux sont suivis avec le plus grand sérieux.
Cela crée un climat de confiance et montre que la médiation animale peut être professionnelle, encadrée et respectueuse.
Le rôle du vétérinaire dans la formation
À l’organisme de formation Ani’Nomade (Dijon, certifié Qualiopi), nous intégrons cette dimension vétérinaire dans nos enseignements. Les futurs praticiens en zoothérapie doivent comprendre que le respect de l’animal ne s’improvise pas.
Nous faisons intervenir une auxiliaire vétérinaires lors de nos modules pour expliquer :
- les bases de la santé animale,
- la prévention des zoonoses,
- l’importance du repos et de l’alimentation,
- la gestion des protocoles en milieu sensible (hôpital, prison, école, etc.).
Former à la médiation animale sans parler de santé animale serait un non-sens.
Un investissement nécessaire
Soyons honnêtes : un suivi vétérinaire toutes les deux semaines représente un coût. Mais nous le considérons comme un investissement plutôt qu’une dépense. Car un animal suivi, équilibré et bien dans son corps est un animal qui peut travailler sereinement, donner le meilleur de lui-même et durer plus longtemps dans le projet.
Cet investissement évite aussi des problèmes plus graves (et plus coûteux) à long terme. La prévention reste la clé.
Le suivi vétérinaire n’est pas une contrainte, c’est un choix d’éthique et de qualité. Chez Ani’Nomade, nous avons fait le pari de placer la santé animale au centre de notre organisation, avec un suivi toutes les deux semaines.
C’est ce qui nous permet aujourd’hui de garantir des interventions sécurisées, de préserver le bien-être de nos animaux, et de montrer que la zoothérapie peut être à la fois humaine, professionnelle et responsable.
Parce que prendre soin des autres commence toujours par prendre soin de ceux qui nous accompagnent.